Quand Bobette écrit aux impôts
Rappelles toi Public, il y a quelque temps, Bobette te racontait ses malheurs avec le trésor Public.
Ne pouvant se soustraire à l'obligation de paiement,
Bobette a tout de même décidé de leur exprimer sa façon de penser.
Tu es prêt Public?,
alors en avant première (parce que eux ne l'auront que demain vu l'heure de la levée),
voilà la prose de Bobette:
Madame
( oui, c'est une dame qui a écrit alors Bobette lui répond, normal!)
Par ce courrier, nous tenons à vous exprimer notre étonnement concernant le redressement dont nous faisons l'objet.
En effet, afin de ne pas faire d'erreur lors de notre déclaration de revenus 2006, je me suis présentée en personne avec mes factures pour rencontrer un agent de vos services et obtenir ainsi conseils quant à la somme à déclarer.
C'est donc en toute confiance et forte des conseils obtenus que nous avons par la suite fait notre déclaration.
Il serait peut-être alors judicieux de vérifier les connaissances de vos agents car si, effectivement nul n'est sensé ignorer la loi, il en est d'autant plus indispensable pour le personnel du trésor Public.
De plus concernant la dite loi, celle-ci me semble quelque peu ridicule car, comme le nuage de TchernobylTchernobylTchernobylTchernobyl s'est arrêté aux frontières Françaises, la chaleur des maisons ne sort semble-t-il pas par les portes mais uniquement par les fenêtres. Dans notre cas, nos portes n'étaient en aucune manières isolantes (l'une, en fer, était régulièrement, les jours de grands froids couverte de glace à l'intérieur de la maison malgré le chauffage) et c'est donc du fait de leur changement que nous avons pu concrètement constater une économie d'énergie.
Ce redressement ne pouvant malheureusement pas faire l'objet d'une quelconque contestation, nous sollicitons toute fois une remise gracieuse de la majoration de 10% ayant rempli notre déclaration en confiance ainsi qu'un échelonnement de paiement de la somme demandée, nos revenus et notre situation familiale ne nous permettant nullement le paiement d'une telle somme en une fois.
En vous remerciant de prendre en considération nos remarques et nos demandes,
veuillez agréer, madame nos salutations distinguées.
Signé: Bobette!
Voilà, Bobette savait bien que leur dire sa réelle façon de penser ne ferait qu'aggraver sa situation, elle y est donc allée mollo mollo.
Ah bein ça soulage tiens!
Demain... euh, une fifillerie ratées!